Les Quatre Saisons

Les Quatre Saisons / Vivaldi / Académie de Saint Martin in the Fileds / Iona Brown / Philips, 1980

Iona Brown OBE  née le 7 janvier 1941 à Salsbury et décédée le 5 juin 2004 était une violoniste et chef d'orchestre britannique. Issue d'une famille de musiciens, elle fut membre de l'orchestre Philamonique avant de rejoindre l'academy St; Martin in the fields de 1964 dont elle fut directrice à partir de 1974, puis la quitte en 1980, tout en restant en contact jusqu'à la fin de sa vie. Voir ICI

Merci, Emmaüs de Trappes !

Un 30 cm en excellent état, une oeuvre un peu rabâchée, banalisée, mais que j'aime beaucoup, par les baroqueux anglais, après tout, pourquoi pas ? Tiens, il n'est pas question de Neville Marriner, le chef habituel, et je ne connais pas ce violoniste, mais on verra bien... J'ai un bon souvenir d'un autre enregistrement anglais, alors on sait jamais.

A l'écoute

Aucun défaut, quelques rares poussières en surface, ce vinyle sonne clair, avec une dynamique ample, ça tombe bien.

Mais c'est le contenu qui importe, et cette version n'est pas banale. On est très loin des versions "gentilles" genre musique de fond ou d'ascenseur, celle-ci  serait presque violente. Il y a un écart énorme entre les passages doux et lents et les passages expressifs où les violons se déchaînent, où il n'y a plus de limites, on est dans la folie, le délire...

Cette version surprend , elle vous "rentre dedans", elle ne plait sûrement pas à tout le monde mais ne laisse pas indifférent.

Les quatre saisons, pour moi, c'était la version "I Musici", dans les années 70 : c'est souvent celle entendue en premier qui reste en mémoire, même s'il y en a d'autres, et de valeur depuis. Elle est très expressive, détaillée, enlevée, et jusqu'aux baroqueux je considérais que les nouvelles versions n'apportaient pas grand chose.

Mais ici, avec cette fougue, cette liberté, c'est une résurrection.

Un miracle qui doit beaucoup, manifestement, à la soliste, parce que la comparaison avec la même oeuvre, par la même formation, mais un autre violon solo, dirigé par Neville Marriner, est cruelle : c'est joli, doux, on ne s'ennuie pas mais c'est limite, surtout après l'interprétation enflammée d'Iona Brown.

Voici le disque, qui venait certainement du même endroit.

Comments

[Grand Papa]

J'en ai une pas mal avec Nigel Kennedy qui dirige du violon l'English Chamber Orchestra, une autre avec Isaac Stern qui dirige le Jerusalem Music Center et une troisième avec le Philarmonique de Berlin et Karajan (Michel Schwalbe au violon). Comme tu peux t'en douter les trois sont très différentes...