Le vent venu du soleil
Le vent venu du soleil / Arthur C.Clarke / Presses Pocket, 1983
Déja paru dans L'âge d'or de la Science Fiction, Presses Pocket
The wind from the sun, Victor Galland, G. B., 1972
Arthur C.Clarke
Arthur C.Clarke, né en Angleterre en 1917, était à la fois passionné de science et de science-fiction, athée et hanté par l'espoir de voir le cosmos engendrer des êtres quasi-divins. Il est mort le 19 mars 2008 à Colombo au Sri Lanka.
La cité et les astres lui a valu l'admiration des amateurs de S.F.; avec 2001 il a accédé à une renommée mondiale.
Il n'est pas facile d'avoir le sens du mystère et de croire au pouvoir absolu de la raison, d'allier la tansparence du récit à la poésie de l'écriture; tel est le miracle, assez rare en S.F., que Clarke le magicien réussit dans ses meilleures pages.
Voir l'article détaillé de Wikipedia sur A. Clarke
Le vent venu du soleil : Présentation
Le vent qui vient du soleil souffle en permanence à travers l'éther, balaye le cosmos, emporte ceux qui se laissent prendre dans ses remous.
L'homme peut utiliser cette énergie prodigieuse, que la nature lui donne gratuitement.
Peut-il vraiment la contrôler ? Sans doute le soleil est-il un peu trop grand et l'homme un peu trop petit. toute son audace lui permet d'affronter les mystères de la nature, de les comprendre un peu, d'en maîtriser une faible part. Mais après ?
Ce recueil réunit les dernières nouvelles de Clarke, le plus longuement réfléchies, les plus mûrement distillées. Il unit la clarté du soleil à la nuit des espaces infinis.
Commentaire
Impossible, à moins de vivre sur une île déserte, de ne pas connaître Arthur Clarke. Depuis 2001 et les suivants, il fait rimer S. F. avec sérieux et avec science tout court. Avec Stanley Kubrik et sa manie du détail quasi pathologique, il avait à qui parler.
Ce petit recueil renferme quelques unes des plus belles nouvelles qu'il m'ait été donné de lire. Souvent très courtes, parfois quelques pages à peine, menées avec un sens du suspense quasi Hitchcockien, cet admirateur d'Edgar Poe, et sans doute de J. L. Borges, est un cas en S.F.
Point de théorie fumeuse, voici de la S.F. documentée, solide, juste un peu extrapolée pour nous faire rêver ou simplement nous montrer la voie. On a pu dire que 2001 Odyssée de l'espace avait été à l'origine d'un sérieux coup de pouce pour la NASA et du défi insensé de J.F.K. "avant la fin de la décennie, nous enverrons un homme sur la lune".
De quoi alimenter le débat sur l'influence des hommes de lettres...
Deux nouvelles émergent de ce recueil:
Maëlstrom II, inspirée par Edgar Poe, laisse rêveur sur la disproportion entre le moyen, une pichenette, une simple détente musculaire, et l'effet, une modification de trajectoire infime mais suffisante pour sauver la vie du héros après une mise en orbite ratée autour de la lune.
Le vent qui vient du soleil, course de voiliers solaires entre la terre et jupiter, une des plus belles nouvelles, alliant poésie et rigueur. Cette nouvelle a été jugée assez sérieuse et argumentée pour devenir le prétexte à un T.I.P.E. de Physique en 2005 en école d'ingénieurs.
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