658 / John Verdon / Grasset, 2011 / Traduction Philippe Bonnet et Sabine Boulongne

Think a number, Crown Publishers, 2010

658-b Quatrième de couverture

Ancien alcoolique reconverti en gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique très privée, Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d'esprit à première vue inoffensif... Mais l'énigme ne tarde pas à prendre une tournure sanglante et terrifiante.
Appelé à résoudre une enquête en apparence insoluble, semée d'embûches et d'indices trop flagrants pour être honnêtes, le légendaire inspecteur David Gurney, jeune retraité du NYPD bientôt rattrapé par les démons de l'investigation, se lance aux trousses d'un meurtrier aussi inventif que machiavélique — pour qui le décompte macabre ne fait que commencer...

" Je connais vos secrets. Je sais ce que vous avez fait. Je peux lire dans vos pensées. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver. "

John Verdon, né en 1942, ancien publicitaire, réussit avec ce premier roman un coup de maître, salué par les plus grands noms du genre et vendu dans plus de vingt pays à travers le monde.

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Commentaire

C'est un thriller qui démarre très laborieusement. Si, comme moi, vous aimez être tout de suite dans le bain, passez votre chemin ou bien sautez à la page 130, car il ne se passe à peu près rien avant.

Sauf peut-être une description verbeuse des personnages et des lieux un peu maniérée, s'étendant à plaisir sur la mauvaise humeur chronique des forces de l'ordre, fonctionnaires, médecin légiste, et les réactions de prestance des mêmes. Une approche psychologique, mais artificielle.

Comme certaines auteures Nord-Américaines à succès, John Verdon est trop explicatif dans ses descriptions qui en deviennent presque scolaires.

Les choses s'arrangent dans la deuxième partie, la lecture devient plaisante, on accroche et on découvre un très bon thriller.

La collaboration entre Gurney, brillant inspecteur du NYPD, mais retraité, et les petits flics de la campagne ne va pas de soi, mais il montre que c'est lui le meilleur et s'attire le respect de tous, même d'une psychologue profileuse pourtant assez imbue de sa personne, malgré ou à cause de son approche atypique des problèmes.

Le summum en matière de démarche atypique est atteint au final, que je me garderai bien de déflorer.

Un bon moment tout de même, une fois passé le démarrage, mais des lenteurs et des répétitions, des explications beaucoup trop détaillées : comme se demande Stephie ICI, est-ce que l'auteur fait confiance à son lecteur ?

Cela me rappelle certaines séries US où il y a tellement de redites qu'on n'a pas besoin de suivre, car de toutes façons on ne risque pas d'être perdu.

Cathulu et Dasola ont bien aimé, un peu moins Clara et Le boudoir littéraire .

658 John Verdon

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