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5 août 2011

Montée à Font-Romeu en moto: la béhème

Mardi : Montée à Font-Romeu en moto: la béhème

 

Après avoir imposé et fait évoluer pendant plus de 70 ans le fameux "flat-twin", BMW a éprouvé le besoin de faire évoluer son image en s'adressant à  une clientèle intermédiaire.

Il y a eu d'abord les séries "K" : K 100 RS 4 cylindres en ligne de 1000cc en 1983, puis K 75, 3 cylindres et 750cc de 1985 à 96. Dans les deux cas le moteur est à plat, culasse à gauche et bas-moteur à droite. Cela donna naissance à des grand tourisme increvables, plus proches cependant du cheval de labour que du pur-sang, lourdes et confortables.

L'apparition de la série des F800 traduit le souci de toucher une clientèle plus ouverte, pas forcément ou pas encore conquise au flat-twin traditionnel, à la recherche d'une monture polyvalente, amusante et vive mais pas non plus "pousse au crime" comme certaines Japonaises. Un jouet certes, mais en vue du "serious fun", visant surtout les "sleeping licences", c. a. d. les quadragénaires titulaires d'un permis moto mais ne s'en servant plus depuis plusieurs années. Le but étant bien entendu, une fois captée cette nouvelle clientèle, de la faire évoluer vers des machines plus puissantes, bi-cylindre Boxer 1200, 4 cylindres 1000 sportive, ou plus...

En 2006 sortent deux versions très proches, la S plus nettement sportive avec un guidon à bracelets et un petit "tête de fourche", puis la ST plus tourisme où le guidon est "un poil" plus haut et le carénage plus étendu vers le bas sans offrir pour autant une protection intégrale.

iLe moteur est un bi-cylindre vertical, venant d'un sous traitant, Rotax-Bombardier, à refroidissement liquide et "carter sec". Il offre une puissance intéressante, plus de 100 ch/l et surtout utilisable sur une plage étendue avec un couple maxi à 5800 t et une puissance maxi à 8500 t/mn. Cadre "périmétrique" avec une poutre centrale, intégrant le moteur, bras de suspension unique et transmission à courroie.

Fin 1987, pour couvrir l'autre extrémité de la gamme, BMW sort une "superbike", la K 1000 RS pour contrer  la concurrence Japonaise et Italienne: c'est une  4 cylindre en ligne, offrant  un rapport poids / puissance de 1, 190 ch pour  190 Kg... (comme une certaine Ducati), et en 2009 une série limitée, la 1000 RR pour le championnat du monde des superbikes ou les courses d'endurance comme  le Bol d'or ou les 24 heures moto.

 

005ErmitageFontRomeu_HD

La sortie

Après quelques balades, il fallait absolument refaire la montée vers la Cerdagne.

C'est mardi, le temps n'est pas fameux, un peu couvert et il souffle un vent du sud assez irrégulier et chaud sur la côte, vivement le départ car avec notre équipement c'est vite pénible. En effet nous avons une protection raisonnable, blouson avec une petite dorsale, pantalon et bottes, pas comme en 72...

Depuis Paulilles nous évitons le viaduc du tunnel "d'en raxat" à Collioure et prenons les départementales, bifurquant à Elne vers Thuir et Ille sur Têt pour rejoindre la N. 116. Il y a la traversée des villages mais c'est abrité.

Ensuite, c'est tout droit ! Si on peut dire, car il n'y a qu'à suivre la route. De plus plus en à l'aise avec la machine, je trouve mes limites avec les courbes serrées et les épingles à cheveux qui se montent tranquillement.

Le moteur, utilisable dès 2000 tours, permet de rester longtemps sur la 2ème ou la 3ème, à moins de chercher à utiliser le frein-moteur ou à avoir beaucoup de répondant. A partir de 5 ou 6000 tours, ce n'est plus le même, le bruit et les montées en régime sont plus toniques, et on est encore loin du régime maxi.

Proche de celui du "boxer" (les deux pistons opposés du flat-twin traditionnel évoquent, par leurs mouvements symétriques ceux de deux pugilistes), rassurant à bas régime, le bruit monte progressivement dans l'aigu. Il y a bien quelques vibrations, mais rien de désagréable, au contraire. Quant à la boîte, à part la 1 ère qui claque à l'arrêt, aucun souci.

Quelques gouttes dans les derniers kilomètres, rien de génant et nous faisons étape à la terrasse de l'ermitage de Font Romeu, juste en dessous du Calvaire, d'où on a une vue superbe sur le haut plateau et les pistes d'Eynes, dessinant un Sygma en face. Merci à sports.sante.com pour le cliché.

font-romeu-plein-sud

Au relais la cuisine est bonne et abondante.

Le retour se fera cette fois par Perpignan, la route est plus rapide mais plus ventée.

C'est l'occasion d'apprécier de nouveau les épingles en dévers à la descente, tout se passe très bien mais la route est chargée.

Une bien belle sortie mais on convient de s'arrêter un peu pllus souvent la prochaine fois, ne serait-ce que pour les photos: deux heures d'affilée, c'est bien en voiture, mais en moto c'est trop!

Demain, repos !

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Commentaires
L
magnifique cette région :)
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