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9 octobre 2010

Je suis heureux que ma mère soit vivante

Je suis heureux que ma mère soit vivante / Claude et Nathan Miller / Drame.


Ma_mereVendredi soir, la TV c'est surtout les policiers, "Boulevard du Palais" avec le curieux couple de la jolie juge et du commandant alcoolique, puis la série "Avocats et associés". Pas ce soir, mais une des chaînes de Canal+ publie un film récent qui a les honneurs de Télérama, allons y.

Tiens, mais c'est Collioure! Plaisir de revoir le site en été, impression trompeuse car ce film est tout sauf léger, on va voir que tous les personnages sont "fêlés", sauf la belle Christine Citti, la seule à peu près solide et fiable dans cette histoire qui va mal finir.

Les premières images sont des images de vacances: un couple vient d'adopter deux garçons, Thomas, 7ans et son petit frère, et part en vacances au bord de la mer. Ce bonheur un peu facile va vite se fissurer, Thomas commence déjà à jouer avec les nerfs du père adoptif: il s'éloigne du rivage avec son pneumatique et fait mine de disparaître...


Résumé:

Entre 7 et 20 ans, Thomas a recherché Julie, sa mère biologique. A l'insu de ses parents adoptifs, il va retrouver cette femme qui l'a abandonné à 4 ans et commencer auprès d'elle une "double vie". Mais "qui a deux maisons perd la raison..." dit le proverbe.

Mon avis:

Dans ce film, tiré d'un fait divers, on est encore dans l'univers de Laurence Tardieu, la problématique est très semblable, avec un parent défaillant et/ou absent. Décidément...

Vincent Rottiers incarne à la perfection cette boule d'angoisse, de douleur et de haine, avec cette question lancinante mais non formulée "Qu'est ce qu'on a fait, mon frère et moi pour qu'elle nous abandonne ?", bien comprise par la mère, on le verra ensuite.

Pas antipathique, la mère, mais si jeune, elle avait à peine 16 ans à sa naissance, moins que l'âge de Vincent quand il la retrouve enfin.

Pierre Murat parle du talent de Claude Miller, pour "réussir à nous rendre proches des monstres qu'il filme et des blessures qu'ils s'infligent", on pourrait aussi s'intéresser aux monstres qui ont engendré d'autres monstres, par leur attitude ou leur inconscience.

C'est ce que revendique enfin la mère de Vincent, au procès, quand elle demande l'indulgence du jury pour ce fils qui l'a agressée, "Je suis la seule coupable".

A voir, mais bien sûr pas pour se détendre.

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Commentaires
M
Franchement, je ne m'y attendais pas. Toi ! Sur une moto ! J'en suis tout décoiffé...je m'accroche à mon pc. Et la moitié, derrière ? Non ! Je n'y crois pas. <br /> <br /> Bon ! Je n'ai pas tout lu...mais, rien qu'à entendre son bruit (à la moto), j'en serre les fesses. <br /> <br /> Attention au retour de jeunesse, ça peut péter le feu !<br /> <br /> Bien ! Je reviendrais pour les critiques de livres...ça me correspond mieux.
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