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8 août 2010

Mal d'enfant

Mal d'enfant / Elizabeth George / Pocket, 1994


Mal

Ce roman est le 6ème de la série, mettant en scène l'inspecteur Thomas Linley et le sergent Barbara Havers, et les deux couples Thomas Linley / Helen et Simon et Deborah Saint James d'autre part. On est à Londres en novembre, le temps est exécrable.

Lassée, fatiguée par ses fausses couches répétées, Deborah essaye de tromper son vague à l'âme à la National Gallery, mais la vue de la "Vierge à l'enfant" de Leonard de Vinci ne fait que l'enfoncer dans sa mélancolie. 

Par contre, elle y fait la rencontre d'un pasteur fort courtois qui l'invite à lui rendre visite dans le Lancashire.

A leur arrivée dans un petit bourg un peu coupé du monde, Deborah et Simon apprennent que leur hôte vient de mourir d'un étrange "empoisonnement accidentel", tout au moins c'est la conclusion de l'enquête un peu rapide de la police locale.
Cette histoire un peu bancale a de nombreuses ramifications en fonction du parcours de chacun.

Il va s'agir de retrouver les fantômes du passé et régler correctement une affaire criminelle qui vient d'être bâclée et étouffée un peu vite et en famille entre le constable actuel et l'ancien, son propre père. La fin est plutôt haletante alors qu'il s'agit de retrouver à temps la mère et sa fille dans la lande glaciale.

Les personnages sont comme toujours bien définis et fouillés mais un peu typés: en dehors du groupe d'enquêteurs, les hommes du patelin sont roublards mais un peu "bruts de fonderie", parfois aussi brutes tout court. Les femmes ont des positions plus diverses et sont plus intéressantes.

Juliet est vraiment le personnal central et illustre à point le désir d'enfant, douloureux chez Deborah peut être prégnant. Une des idées centrales du roman est qu'une femme est prête à tout pour protéger son enfant, peut-être aussi pour en avoir un.

Ce "mal d'enfant" sonne comme une malédiction inhérente à la condition féminine. Est-ce le point de vue de l'auteur ou un choix éditorial commode?

Par contre, tous les personnages finissent par assumer leur responsabilité sans difficultés, cela paraît un peu facile et moraliste.

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