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11 juillet 2010

La cithare nue

La cithare nue / Shan Sa / Albin Michel, 2010

cithare_nuePrésentation de l'éditeur

V ème siècle. La Chine est en proie aux luttes intestines qui ont succédé aux invasions barbares. Une jeune fille de la haute aristocratie, qui s'adonne à l'art raffiné de la cithare, est enlevée par un chef de guerre. Enceinte, elle accouche dans le chaos des batailles, croyant avoir tout perdu et mourir bientôt. Mais son mari, stratège avisé, prend la tête des armées. A son corps défendant, Jeune Mère devient impératrice. A la mort de son époux, destituée, son fils assassiné, elle se retire dans un monastère bouddhiste où elle sera enterrée.
Deux siècles plus tard, un jeune luthier profane sa tombe et s'empare du bois du sarcophage pour fabriquer une cithare. L'instrument réveille le fantôme de Jeune Mère. Une histoire d'amour entre les deux personnages les emporte alors dans une aventure empreinte de magie et d'onirisme, marquée par leur passion commune pour la cithare.
Composé avec la poésie et l'exotisme qui ont fait le succès de Shan Sa, ce roman plonge le lecteur dans une épopée où l'extraordinaire rivalise avec le suspense, dans la lignée des grandes sagas qui inspirent le cinéma chinois.  

Shan Sa

est née le 26 octobre 1972 à Pekin. Ecrivain Française d'origine Chinoise, elle s'installe en France au lendemain de Tiam am Men. Elle a publié 14 volumes dont 4 en Chine. Egalement peintre et poète, elle est secrétaire du peintre Balthus de 94 à 96.

A connu un franc succès avec "La joueuse de Go", Goncourt des Lycéens 2001, qui l'a révélée au public Français.

Ce que j'en pense

Attiré par la couverture très vendeuse, je m'attendais à une sorte de remake de "Tous les matins du monde" qui m'avait fait (re) découvrir tout à la fois Jordi Savall, Marin Marais et la Viole, instrument merveilleux mais rétif, qualifié par certains de diabolique. Hélas rien de tout ça ici. En dehors de l'assimilation de l'instrument à une femme, et de l'évocation tumultueuse de la Chine Médiévale, on reste dans la confusion. L'auteur se joue du temps, joue sur tous les plans, mélange les genres, passant du rêve à l'invocation, et on sort de là un peu éberlué, et plutôt déçu.

 

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