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25 juin 2010

Trois vies de femmes.

Ce que je sais de Vera Candida / Véronique Ovaldé / Editions de L'Olivier


Vera_CandidaRésumé en page 4 de couverture:

Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant va grandement bouleverser cet espoir.   

Comment pourrait-on ne pas aimer ce récit?

Ce livre est un petit miracle de simplicité: comment dire des choses terribles sans détour mais aussi sans excès. Le discours s'écoule en douceur, mais après quelques pages on est pris, on ne peut plus le lâcher. Cette facilité apparente signe un art consommé et beaucoup de travail.

Le parcours de trois femmes, de grand mère en petite fille, affrontant le même destin, où les hommes et la misère sont pour beaucoup. Ces trois femmes affrontent une réalité parfois sordide avec élégance, montrant une énergie, un courage et une fierté étonnants.

Quelques extraits:

La première rencontre avec l'homme de sa vie:

- Non. Ce n'est pas important. Pour nous, ce qui est  important, c'est d'avoir un endroit comme ça où on peut se réfugier en cas de tempête.
- Je sors les violons?
- Petit con.
La réplique força l'admiration d'Itxaga: cette fille était toute seule sur une route déserte en plein milieu de la nuit et traitait de petit con le type louche qui la suivait.
- Vous êtes désagréable, constata-t-il.

Retour en arrière:

Vera Candida ... se souvint de ce que lui disait sa grand-mère: Dans la vraie vie, on ne comprend pas toujours tout, il n'y a pas de notice, il faut que tu te débrouilles pour faire le tri.

le chapitre le plus court: "l'arithmétique":

Pendant des années, quand Monica Rose s'assoirait sur le canapé entre Vera Candida et Itxaga, elles se serrerait contre eux, bougerait son minicul comme si elle se faisait un nid, les prendrait par le bras et dirait: on est bien tous les deux.
La première fois, Vera Candida rectifierait: on n'est pas deux, on est trois.
Et Monica Rose répondrait: on est bien quand même.

Cette auteure est une découverte, je vais lire ses autres ouvrages.

D'autres ont apprécié avant moi:

Amanda Meyre , Cuné , Marie , Bab's

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Commentaires
M
Moi aussi je l'ai beaucoup aimé ce livre, je l'ai offert à ma petite-fille pour Noël et l'ai conseillé à mes amies et à mes belles-soeurs !<br /> Mais encore rien lu d'autre de cet auteur...
M
D'autres ont aimé avant toi, je confirme !!
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