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15 juin 2010

Un opéra romantique

Der Freischütz / Carl Maria von Weber

Freischutz

Dans mon hit-parade personnel, voici une pièce qui occupe une place de choix depuis longtemps, dans la version enregistrée en 1959 par J. Keilberth avec Elisabeth Grümmer, Rudolf Schock, Lisa Otto, Hermann Prey: peut-être la meilleure, en tous cas celle entendue en premier, il en reste toujours quelque chose.

Créé en 1821, Der Freischütz a été tout de suite un grand succès, pour devenir le symbole de l'opéra romantique allemand.

coffretIl s'agit d'un pacte avec le diable (le Faust de Goethe ne remonte qu'à 1790). L'argument est fleur bleue au possible: Max aime Agathe, la fille du garde forestier. Pour obtenir sa main et devenir le nouveau garde chasse, il doit gagner un concours de tir.

Hélas il perd la première épreuve. Kaspar a vendu son âme au malin Samiel, et doit lui amener une nouvelle victime. Pour gagner, Max accepte que Samiel lui fournisse des balles magiques (6), mais ce diable de Samiel en fait une 7ème pour son usage personnel, ce que Max ignore.

C'est une présentation somptueuse de l'orchestre symphonique, grave, ample et inquiétant, la forêt est profonde et la vie est rude, mais on est dans une Allemagne du sud, avec une fête et de la danse, du champagne et des viennoiseries.

Dire que la musique est belle est un euphémisme, mais avec une fraîcheur, un naturel et une générosité incomparables. En particulier l'ouverture, la scène de la fonte des balles à l'acte II, dans la gorge aux loups (où les violons énervent bien la corde sensible et font monter l'inquiétude) et la romance à l'acte III.
A goûter sans modération, la version de Keilberth est une peu ancienne, celle de Furtwängler en 54 aussi, et enfin celles de Karl Böhm en 72 et Carlos Kleiber en 73.

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Commentaires
M
I agree !!!!
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